Culture à l'avant-scène : Robby Lavoie

Nous savons tous qu’un « Train terrifiant » ne se bâtit pas tout seul, mais je n’imaginais pas tout l’effort et la créativité que ce projet exige avant d’avoir rencontré Robby Lavoie.

Propriétaire fondateur de Northern Screams, Robby est un gars de la place qui s’est taillé une place dans le monde. Son engagement et son enthousiasme à l’égard de sa ville natale sont infectieux, peut-être même autant que les suppurations d’une des sinistres créations qu’il destine à l’événement annuel qu’est le Train terrifiant no 6077 au Northern Ontario Railway Museum & Heritage Centre.

Lisez la suite pour connaître l’homme qui provoque des cris de terreur.

1. Pourquoi avez-vous choisi Sudbury?
« J’adore Sudbury ! » répond Robby du tac au tac. « Ici, tu peux aller à la pêche le soir après ta journée au travail. J’ai habité à Toronto et à d’autres endroits, mais ici c’est chez moi et je finis toujours par y revenir. » Étant né et ayant grandi dans le Donovan, Robby dit qu’il n’est jamais bien loin des voies ferrées.

2. Quel est votre endroit préféré en ville?
L’aréna de Sudbury. Ma fille est une gardienne de but, donc nous y passons plusieurs heures pour les parties et les séances d’entraînement et, bien entendu, nous assistons à toutes les parties des Wolves. Il y a des gens qui m’appellent « la voix de la section 20 ». Je suis un fier partisan et je le fais entendre. J’ai commencé à aller à l’aréna quand j’avais cinq ans et j’ai continué depuis. Ma fille a seulement douze ans, mais elle est presque une gardienne de but à plein temps, elle joue avec plusieurs équipes. J’ai vraiment de chance parce que mon horaire de travail me permet de passer tant de temps avec mes enfants à la patinoire. L’aréna de Sudbury, c’est l’endroit où tout ça se passe et où je maintiens mes liens avec mes enfants et avec moi-même.

3. Où allez-vous faire vos escapades quand vous quittez Sudbury?
Je joue au base-ball, donc je ne fais jamais d’escapade, à moins de compter le champ de base-ball! Des fois, je fais du camping et de la pêche sur la rivière des Français où à l’île Manitoulin pour m’offrir une sortie. On n’a pas besoin de rouler loin pour trouver d’excellents endroits où partir en congé. Ma famille a des racines profondes à l’île Manitoulin. Il y a environ 140 ans, ma famille immigrait vers Toronto, mais elle a découvert l’île Manitoulin et s’y est arrêtée pour de bon. Vous auriez fait comme eux, non?

4. Quand la famille vient visiter, quelle est selon vous la chose à voir ou à faire absolument?
Évidemment, c’est le Northern Ontario Railroad Museum & Heritage Centre (connu aussi comme NORM)! C’est un musée si différent des autres et même des autres musées ferroviaires. Il grandit toujours et les visiteurs y trouvent toujours de nouvelles choses à voir et à apprécier. Avez-vous vu la maquette de la ville qu’on bâtit au sous-sol du centre du patrimoine (sous l’ancien poste de pompiers)? C’est incroyable, ce que ces bénévoles sont en train de bâtir. Tu dois aller voir ça!

Je suis vraiment très fier de tout ce qui a été accompli en seulement six ans et je suis fier d’avoir pu y participer.

5. Quelle est, croyez-vous, la plus grande fausse conception qu’on se fait de Sudbury?
Les gens. Sudbury est une communauté tellement diversifiée où les esprits sont ouverts et où il y a plein de bonnes idées. Je pense qu’on ne se rend pas compte à quel point il y a de la force et de l’énergie intellectuelle ici. C’est la vieille façon de penser qui semble toujours retenir l’attention. Comprenez-moi bien, quand je dis « la vieille façon de penser », je ne parle pas des personnes âgées. Les aînés sont parfois ceux qui ont le plus de curiosité intellectuelle! Je veux seulement qu’on n’oublie pas qu’il y a dans notre communauté un si grand nombre de personnes créatives qui apportent du changement.

6. Quel est votre personnage sudburois préféré de tous les temps?
Rod McHugh. Il était l’entraîneur de mon équipe de basket-ball à Sudbury Secondary et ensuite à Northeastern. Il a eu une immense influence sur moi et, je crois, sur plusieurs d’entre nous.

7. Et le meilleur symbole de Sudbury?
Le hockey. Oui, le meilleur symbole de Sudbury est probablement le hockey. Pensez au nombre de joueurs qui ont eu leur départ dans notre ville. Les Wolves sont au premier rang des équipes dont les joueurs aboutissent à la LNH[1]. Prenez un hockeyeur comme Mike Foligno, qui a grandi ici et qui connaît un grand succès. Il représente Sudbury quand il est sur la route, mais il revient toujours à Sudbury. Toute sa famille continue d’apporter sa contribution à la communauté. Ils sont des modèles à suivre pour ce qu’ils ont fait pour soutenir les recherches sur le cancer et d’autres causes, tant locales que mondiales.

8. Vêtements rayés ou carreautés? Et pourquoi?
Carreautés. Parce que c’est différent. La personne qui porte des vêtements carreautés ne passe jamais inaperçue.

9. Avion ou voiture? Et pourquoi?
Conduire, j’adore ça. En décapotable. J’adore conduire. J’ai traversé presque tout le Canada et les États-Unis en conduisant. Mon voyage préféré, c’est probablement la fois où je suis allé à New York et j’ai vu le Yankee Stadium et la caserne de pompiers où le film Ghostbusters a été tourné. Puis le moment fort de ce voyage-là a été de jouer au base-ball dans le parc Rucker à Harlem.

10. Hôtel ou camping? Et pourquoi?
Les deux. C’est à égalité. Tu sais, ça dépend de ce que je fais. Le camping, c’est la liberté. L’hôtel, c’est un peu une surprise, on ne sait jamais ce qu’on aura. La plupart de mes séjours à l’hôtel ces temps-ci sont avec ma fille pour les tournois de hockey à l’extérieur de la ville. Chaque endroit où nous allons est une nouvelle aventure, surtout en ce qui concerne le wi-fi : est-ce que ça va fonctionner ou non? Ça, c’est vraiment ma bête noire.

11. Avez-vous un conseil pour les personnes qui projettent de visiter le Train terrifiant cette année?

Arrivez tôt! Parfois, il faut attendre deux heures pour pouvoir y entrer! Le meilleur moment pour venir le voir, c’est les deux premières fins de semaine et plus tôt dans la soirée. N’attendez pas la « nuit du diable », venez dès que vous le pourrez.

Aussi, prenez l’autobus. La Ville vient d’organiser un bus qui vous prendra et qui vous déposera juste devant le musée. Je pense que c’est le numéro 703 et il passe aux trente minutes. Plusieurs de nos acteurs utilisent l’autobus parce qu’ils sont si épuisés à la fin de la soirée qu’ils ne veulent pas conduire pour entrer chez eux.

La plupart des acteurs du Train terrifiant sont des bénévoles – il y en a plusieurs qui sont des élèves du secondaire qui font leurs heures de bénévolat en effrayant les gens. C’est fou, non? Mais il y en a aussi plusieurs qui deviennent bénévoles pour bâtir les décors du Train terrifiant. Je leur montre des techniques de construction et certains reviennent l’année suivante pour en apprendre plus. Il nous faut environ six semaines, à moi et aux bénévoles, pour bâtir le décor. C’est un travail que je fais avec cœur et je ne voudrais pas que ça soit autrement.

Pour en savoir plus au sujet de Robby et de sa passion pour le Train terrifiant, consultez facebook.com/The-Terror-Train-6077.

Chaque mois, nous nous entretenons avec de nouvelles personnes pour les encourager à partager leurs secrets, leurs points de vue et leurs suggestions. Lisez tous les articles de « Culture à l’avant-scène » dans le site sudburydiscoveries.ca/fr. Présentez vos idées, vos conseils et vos aspects préférés de Sudbury ou lisez ceux des autres sur FacebookTwitter et Instagram.
 
 
 

[1] Mark Kranjc a écrit dans The Hockey News – Future Watch 2015 : « Lorsqu’il s’agit du développement de talents qui atteignent les grandes ligues, les meilleurs programmes pour amateurs qui transforment les joueurs aspirants en joueurs de la LNH sont ceux du Michigan et de Sudbury [notre traduction]. »

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