À la découverte de la baie Georgienne à vélo

Une de mes randonnées préférées

Je crois que tout le monde a une passion, une activité qui vient réveiller l’esprit et l’énergie infinie qui l’habite. Dans mon cas, il s’agit du vélo. Qu’il soit question du vélo de route ou le vélo tout-terrain (vélo de montagne), je peux honnêtement dire que je pourrais y passer mes journées si les circonstances le permettaient.

Je m’abandonne à la route, aux pistes et tout ce qui se présente entre le point de départ et l’arrivée. Je suis toujours à la recherche des trajets et des randonnées qui nourrissent mon sens de l’exploration et qui me font découvrir des routes, des lieux, des arrêts et des vues panoramiques inspirantes. 

Je partage donc une de mes randonnées préférées : la route 6.

La route 6, d’Espanola à Little Current

Distance à franchir : 100 km. 
Durée du parcours : une journée.

Tôt, un samedi matin de la fin septembre, en bonne compagnie, cafés espressos doubles en main, vélos sur le toit, équipement dans le coffre, nous quittons Sudbury en voiture dans le but de faire nos premiers coups de pédales entre 7 h et 7 h 30.

Lorsqu’on roule souvent, on sait que les randonnées matinales sont les meilleures. L’air frais, le lever du soleil qui nous accompagne et le trafic minime sont essentiels et toujours souhaitables.

Notre point de départ est à 60 km à l’ouest de Sudbury (via la route 17), dans une petite ville papetière qu’on appelle Espanola. Nous roulerons vers le sud sur la route 6, destination Little Current, ville d’accueil de l’île Manitoulin, au nord de la baie Georgienne.

La route 6 présente un bitume lisse, un accotement pavé large de deux mètres, des belles courbes et des collines abondantes qui ne pardonnent pas aux jambes. Cette route est aussi une destination de choix pour les motocyclistes qui sont les premiers à saluer leurs cousins cyclistes tout au long du parcours.

Vélos prêts, rouleurs bien habillés pour la température saisonnière, vérifications complétées, nous partons. À 35 km au sud d’Espanola, on arrive à Willisville Road qui, si on le choisit, après une courte ascension de 200 m vers la gauche, nous mène à une vue absolument grandiose des couleurs d’automne et du terrain houleux qui caractérise les rives de la baie Georgienne (qu’on peut aussi visiter par la superbe route côtière).

Après une courte pause et la photo de groupe obligatoire, on reprend la route pour un peu plus d’une heure. Avant d’arriver à Little Current, nous traversons un des seuls ponts tournants au Canada, qui mène à l’île Manitoulin, la plus grande île en eau douce au monde.

La Route 6. Photo : Yves Doyon

À Little Current, port pour les vacanciers en bateau, on trouve plein de boutiques, de petits marchés et, la cerise «sur le sundae», la brûlerie Loco Beans, où prendre un autre espresso double.

Porte d’entrée de l’île Manitoulin, Little Current nous fait rencontrer des voyageurs et gens locaux fort sympathiques. Le ciel est bleu et tout est au ralenti.

Après un petit repos et une bonne bouffe, on reprend la route pour Espanola. Malgré le fait que le vent change souvent de direction, la route est aussi belle au retour. À noter qu’il faut quand même être en bonne forme physique et qu’il est essentiel de bien s’hydrater et de grignoter tout au long du parcours afin de garder un bon niveau d’énergie.

Deux heures et demie plus tard, retour à la voiture. La satisfaction enivrante à l’arrivée est palpable dans le groupe, car l’effort a été considérable. Nous nous sommes poussés et avons profité de chaque moment. Nous avons roulé avec de bons amis et nous avons eu le sourire aux lèvres toute la journée. Comme cyclistes, nous vivons notre passion, nous en prenons responsabilité et le résultat est d’autant plus satisfaisant.

Une autre région de l’Ontario, à vélo, nous offre désormais un terrain de jeu de toute beauté. Tant de routes à découvrir!

À propos de Yves Doyon

Le Sudburois Yves Doyon est animateur de groupe, planificateur du changement, conférencier et musicien professionnel – il est la voix du groupe franco-ontarien En Bref. Passionné de son travail, il l'est autant de son vélo. Depuis qu'il a 4 ans, il s'abandonne à la route, où il nourrit sa curiosité et qui lui procure un sens de liberté incomparable.

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