Janvier dans le Nord
En janvier, les sports d’hiver sont à l’honneur. Patinage, motoneige, raquette, ski de fond et ski «de pente», comme on dit dans le Nord…
Mais surtout, les aurores boréales sont plus faciles à observer : c’est un des avantages d’une nuit qui tombe tôt!
Le froid de janvier a mauvaise presse. Même si le mercure connaît ses records en janvier, le temps sec rend les sorties plus agréables. L’humidité, bien inférieure à celle qu’on dans la vallée du Saint-Laurent, les rives du lac Ontario ou de la baie Georgienne, ne traverse pas les vêtements. Il fait froid, c’est tout. Un bon manteau, une tuque, un cache-cou, des mitaines, deux couches en dessous et le tour est joué.
Sortez vos patins!
Le patinage est un sport indémodable! Bien des communautés du Nord aménagent des patinoires publiques extérieures, que les températures froides conservent de façon impeccable. L’expérience est bien meilleure que de patiner sous le toit d’un aréna!
S’élancer sur un lac gelé, c’est le nec plus ultra du patinage. Sachez qu’une piste linéaire de 1,5 km bien entretenue sur le lac Ramsey, à Sudbury, ouvre habituellement à la mi-janvier (la glace doit mesurer de 12 à 18 pouces, et il faut 2 à 3 semaines pour aménager le sentier) puis ferme à la mi-mars, selon les conditions climatiques.
Pour le patinage extérieur, vous trouverez une liste de possibilités ici!
Ajustez raquettes et skis!
Les pistes des clubs de ski de fond du Nord ont tout aussi bonne presse que les sentiers de motoneige.
Une constante entre ces pistes : les conditions climatiques ainsi que l’achalandage font en sorte que les conditions demeurent excellentes, même une fois le printemps arrivé. Et il y a des clubs de ski et de raquette dans presque toutes les communautés. À relever : ceux de Sault-Sainte-Marie et de Thunder Bay.
Plusieurs centres de ski de descente existent aussi. Pour en nommer quelques-uns, il y a le Mount Baldy à Thunder Bay, Searchmont à Sault-Sainte-Marie, le mont Antoine à Mattawa. Ces centres comptent parmi les plus élevés de l’Ontario! Et il y a beaucoup de petits centres partout sur le territoire.
Les glacières du lac Supérieur
Le lac Supérieur, le plus grand des Grands Lacs, est un magnifique terrain de jeu, l’hiver. Janvier est le moment idéal pour explorer les glaces sculptées par les vagues du lac Supérieur — ce qu’on appelle les glacières. Préparez un pique-nique, assurez-vous de bien vous habiller pour affronter les vents glaciaux du lac Supérieur, prenez vos raquettes et sortez admirer cet étonnant travail exécuté par dame Nature. C’est l’hiver, spectaculaire!
Vous trouverez des idées de destination ici.
la saison de motoneige BAT SON PLEIN
Saviez-vous qu’en 2018-2019, la saison de motoneige a duré 17 bonnes semaines, en Ontario? Avec des débuts de saison en décembre, les hivers 2019-2020 et 2020-2021 étaient aussi prometteurs, mais ont aussi subi les effets de la pandémie. On croise nos doigts pour 2021-2022!
Avec ses sentiers larges et ininterrompus, le Nord se fait connaître comme la meilleure destination de motoneige au monde. Nos motoneigistes globe-trotteurs le concèdent — à commencer par Michel Garon, engagé dans l’organisation provinciale, ou encore Yves Ouellet, rédacteur en chef de Motoneige Québec.
Vous pouvez même faire de l’escalade de glace ou emprunter des routes de glace!
En route vers la baie James
Pour se protéger de la pandémie, les communautés de la baie ont décidé de ne pas tracer de route de glace cette année. Et les services de guides sont pour l’instant suspendus. Mais revérifiez au 9 janvier, ou prenez des notes pour 2022!
Si vous avez le sens de l’aventure, c’est l’occasion de partir, hors piste, à la conquête de la baie James! Deux guides francophones d’expérience vous proposent un voyage de quelque 300 km depuis Hearst ou Smooth Rock Falls qui étanche la soif d’aventure et d’adrénaline… En trois jours, les rivières mènent aux portes de la baie — une route quasi inaccessible autrement que par canot ou motoneige.
Passionnés, Dany Gratton et André Bernier arpentent l’arrière-cour du Nord ontarien depuis des décennies. En route, ils présentent d’anciens postes de traite et les villages autochtones de la côte, que l’isolement semble avoir préservés. L’expérience est marquante! «Pour la plupart du monde, c’est le meilleur voyage qu’ils ont fait de leur vie, témoigne le guide Bernier. Ils ressortent émerveillés : ils ont réalisé un exploit dont ils ont toujours rêvé.»
Vous trouverez d’autres suggestions d’activités d’hiver dans l’article «Profitez pleinement de l’hiver Nord ontarien».