L'île Farr : une expérience de glamping à 8 minutes du rivage
L’île Farr, c’est le bonheur de se réveiller dans le calme du matin en ressentant le soleil qui réchauffe l’air tout doucement; c’est entendre les vagues qui meurent sur la grève; c’est écouter le chant des oiseaux qui s’amusent dans les arbres.
Qui n’a pas voulu, un jour, camper dans une île? C’est ce que vous propose Jocelyn Blais, propriétaire de l’île Farr sur le lac Témiskaming, près de Haileybury, et des Suites des présidents. «Venez passer deux à trois jours ou plus sur la seule île privée de glamping au Canada. Ça va vous faire du bien», promet-il!
Un jour, en faisant le tour de l’île, Jocelyn et Nicole Guertin a vu une pancarte «à vendre». «On s’est regardé et on s’est dit : “On l’achète!”», raconte Jocelyn.
L’île Farr, c’est du camping de luxe dans une tente de prospecteur montée sur plateforme, loin du bruit et du stress de la ville : la vraie tranquillité comme il y a 100 ans! Un type d’expérience que le propriétaire chérit. «Vivre sur une île est une expérience unique. C’est un moment privilégié pour se ressourcer, pour reconnecter avec la nature et avec soi-même», ajoute-t-il.
Déconnecter en 8 minutes
Quelques jours sur l’île Farr — c’est le nom officiel de l’île — sont l’occasion d’en faire beaucoup avec peu. «La nature qui nous entoure permet d’en apprendre plus sur elle», illustre Jocelyn. Les enfants, les jeunes et les adultes observent et identifient les arbres et les plantes en parcourant les sentiers et en participant à une chasse au trésor.
Mais avant, on rejoint l’île de 5 acres dans un trajet de huit minutes en ponton. Un moyen de transport qui ajoute à l’expérience, selon un adolescent enthousiaste : «C’était ma première fois en ponton pour moi, a-t-il dit à son retour sur la terre ferme. C’est trop cool!»
Qui peut résister à un lever de soleil devant l’immensité du lac Témiskaming? Et que dire d’un coucher de soleil alors que le lac brille d’un million de rayons et qui, quelques minutes plus tard, inonde le ciel de lueurs rouge? «C’est impressionnant», admet une mère.
Six sites
Les six sites font face au lac Témiscamingue et sont éloignés les uns des autres. «C’est très privé», dit le propriétaire.
Une famille a passé une fin de semaine pour souligner un 65e anniversaire de mariage. Quatre générations étaient réunies, avec des campeurs de 18 mois à 88 ans. Jackie, la matriarche, en garde un souvenir impérissable, notamment à cause des installations qui ont pu assurer le confort de chacun, chacune : «douche avec eau chaude, grand lit dans une tente de prospecteur de 10 pieds de haut, une cuisine entièrement organisée à proximité de la salle à manger avec de la vraie vaisselle, des couverts et plein d’accessoires.»
Pas le temps de s’ennuyer!
C’est aussi impressionnant de voir les enfants s’amuser avec presque rien, ajoute-t-elle.
Pas besoin de se casser la tête avant de partir. Les enfants trouveront de quoi s’amuser, c’est certain. «Ils s’occupent d’eux-mêmes. Il y a tellement de possibilités d’apprendre et l’accueil est si chaleureux.»
Les ados découvrent toutes sortes de choses — leur imagination est stimulée
Les plus actifs vont à la pêche, à la chasse aux roches ou au bois de grève ou se lancent des défis au terrain de jeu. Puis, c’est la baignade, le kayak, la plage, le radeau, le canot ou la peinture, fournie.
«Ils partent souvent avec un objet qui leur est cher et qui leur rappellera ce qu’ils viennent de vivre», a observé Jocelyn.
En plus des activités, ce que les campeurs préfèrent c’est être dans la nature sur une île. «On voit la vie autrement quand on est sur une île», raconte cette campeuse. «Sur une île, il n’y a rien d’autre. Alors on reconnecte avec la nature et avec soi-même». C’est le plaisir de s’asseoir, de regarder les vagues, d’écouter les oiseaux tout en sirotant un bon café ou un verre de vin. «Et le soir on mange des guimauves autour du feu de camp entouré de ceux qu’on aime», ajoute-t-elle.
Camper pour se ressourcer
La perspective immense et silencieuse qui s'ouvre devant le lac Témiskaming transforme toute personne urbaine, adepte d'asphalte et de décibels, un amant du silence, du ciel et de l'eau, raconte le célèbre auteur Daniel Pennac, invitant à offrir à ses enfants et petits-enfants un tel spectacle. Passer des vacances sur une île, loin de la ville, c'est nourrir l'imagination, parler avec le vent, écouter les oiseaux, nommer les nuages, les étoiles, les fleurs, les herbes, les insectes et les arbres.
À l’île Farr, tout est là. Tout a été pensé pour maximiser l’expérience. Les témoignages en attestent. Un campeur a été agréablement surpris du design de l’île consacrée au glamping. «C’est bien fait. L’île est un lieu magique qui communique le sentiment d’être seul sans l’être», dit encore ce campeur.
«Un réveil qui n’apporte que les bons côtés de la vie», ajoute Jocelyn.
«La chose qui me rend heureux quand je ramène les campeurs à la fin du séjour, c’est quand ils me disent : “Merci”. Elles et ils ont noué des amitiés et échangé leurs adresses. Je sens jusqu’à quel point chaque personne se sent bien», consent Jocelyn.