Comment photographier les aurores boréales
Aurores boréales, «aube du Nord» : saviez-vous qu’Aurore était la déesse romaine de l’aube? Pour en savoir plus sur les aurores, visitez le site (en anglais) de Canadian Geographic.
Les conditions propices
On observe des aurores lorsque l’activité géomagnétique est forte et lorsqu’une aurore rejoint la région. À titre de photographe, on cherche toujours ces nuits lorsque «les astres s’alignent» pour nous offrir un tel spectacle.
Dans la région d’Algoma, il faut un signal KP de 4 à 5 ou plus (voir la carte) pour observer une aurore. En Amérique du Nord, il faut un signal de 1 à 9 pour observer des aurores. Pour m’aider à déterminer si la soirée sera bonne ou non pour les aurores, j’utilise une application (Aurora Alert pour Android, il y en existe d’autre pour les produits Apple). Ce n’est qu’un guide, elle ne garantit pas la présence d’aurores, mais ça peut nous inspirer une sortie par une soirée propice à la formation de ces vagues de lumière. Il y a plusieurs variables qu’il faut prendre en considération, en fait : la saison, les conditions météo, la pollution lumineuse, l’heure du jour et l’emplacement. Il existe d’autres sites pour suivre l’activité aurorale :
1. L’Agence spatiale canadienne — Les aurores boréales
2. Current Northern Lights Status
3. Space Weather Prediction Center
4. Soft Serve News
Les aurores connaissent leur forte saison de septembre à mars, de 18 h à 4 h, environ. On peut toutefois en voir toute l’année, tant qu’il fait noir. Les tempêtes solaires, quant à elles, sont imprévisibles, mais permettent souvent d’observer des aurores encore plus au sud.
L’endroit propice
Les conditions météo font toute la différence. Quand tout indique qu’il y pourrait bien y avoir une activité aurorale ou une tempête solaire et qu’il neige ou qu’il pleut, que le temps est nuageux ou qu’il y a de la brume, je l’admets, c’est fâchant! Mais le contraire arrive aussi. La nuit est claire, mais les données sont peu favorables et il n’y a pas de tempête solaire... Il n’existe pas de méthode scientifique pour assurer que la soirée sera bonne!
Par ailleurs, la pollution lumineuse altère les photos. Cette lumière peut provenir d’une ville ou d’une agglomération, de la lune, des chalets environnants. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vaut mieux être dans un endroit très noir et isolé.
J’ai eu la chance de prendre des photos d’aurores dans la région d’Algoma. Je les ai vues du sommet de Finn Hill, à Sault-Sainte-Marie, dans l’île St-Joseph et sur les rives du lac Supérieur.
La carte présentée dans ce lien montre les meilleurs endroits pour voir des aurores au Canada. C’est important de regarder vers le nord et de faire face à un horion le plus dégagé possible. Plus on est en altitude, plus on est au nord, mieux c’est.
Autres outils
Si vous êtes inscrit à Facebook, il y a quelques pages d’intérêt :
1. Great Lakes Aurora Hunters Alerts
2. Great Lakes Aurora Hunters
3. Aurora Alerts
4. Aurora Borealis
Suivez les sources partagées, devenez un oiseau de nuit, préparez votre sac à photo et une lampe frontale et profitez de ce spectacle nocturne. Ça vaut la chasse et le manque de sommeil!
Je me demande d’ailleurs si cette nuit sera la bonne…
au www.algomacountry.com ou au 1 800 263-2546.