Le canyon Ouimet
Si vous visitez Thunder Bay et la région pour voir les couleurs automnales, un arrêt au canyon Ouimet dans la municipalité de Dorion (à moins d'une heure à l'est de Thunder Bay) est essentiel. Jim Byers, rédacteur touristique pour le Toronto Star, a été impressionné lors de sa première visite à cette merveille de la nature du nord de l'Ontario.
Le canyon Ouimet, une merveille à voir
J'ai vu une voiture partir du canyon comme je m'y rendais (10 minutes après avoir quitté la route Transcanadienne près de Dorion). Une heure plus tard, je quittais à mon tour, j'ai remarqué une voiture qui montait la colline en direction du centre d'accueil des visiteurs. Pendant tout le reste du temps j'ai eu ce morceau de terre du nord de l'Ontario peu connu et absolument incroyable pour moi tout seul.
J'avais lu au sujet du canyon, mais, comme bien des choses dans la vie et comme bien des choses que j'ai vues au cours de récent voyage de Thunder Bay à Toronto, les photos ne leur rendent pas justice. Loin de là!
Une expérience unique en pleine nature
J'étais un peu nerveux étant seul dans un coin reculé où je pouvais voir un ours curieux ou trois, mais j'ai attrapé un bâton (ce que je peux être citadin!) et je me suis mis à chanter et à fredonner assez fort à mesure que j'avançais dans le secteur boisé qui mène du terrain de stationnement à la première plateforme construite pour les visiteurs et très solide, une courte marche de cinq à dix minutes..
J'ai traversé un très beau pont moderne au-dessus d'un étroit canyon profond, puis je suis monté sur une petite colline (les pistes sont faciles et bien balisées, mais attention, elles ne sont pas faites pour les personnes handicapées ou en fauteuil roulant) et j'ai trouvé le premier point d'observation. Et je suis resté bouche bée.
Falaises abruptes, formations rocheuses exceptionnelles
Un large et profond canyon encadré de pierre brune antique était là devant moi, avec des arbres d'un vert intense en contrebas et d'autres arbres et arbustes survivant je ne sais trop comment sur une saillie ou dans des fentes de la paroi du canyon. À ma droite, le canyon s'ouvre pour faire place à un joli lac et à un petit pré vert pale et, au loin j’aperçois les eaux scintillantes du lac Supérieur.
Le vent sifflait légèrement à mes oreilles et je restai là cloué sur place et seul. À ma gauche, le canyon se resserre sur de plus hautes inclinaisons en effectuant une importante courbe, disparaissant graduellement comme s'il m'incitait à en apprendre davantage sur ses mouvements mystérieux.
Les rochers sont extrêmement impressionnants, des plaques massives de pierre foncée, battue par la température et usée par des siècles de neige, de glace, de pluie, de soleil et de vent. La nature a sculpté de vastes crevasses verticales et de petites saillies où poussent de minuscules arbres et arbustes. Je n'en ai pas vu, mais on dit qu'il y a là des aigles et des oiseaux qui souvent volent au-dessus de la vallée.
Faune et flore uniques
Il semble que le canyon soit tellement profond (100 mètres environ) que la flore et la faune seraient les mêmes que celles que l'on retrouve sur les rives de la baie d'Hudson, 1 000 kilomètres plus au nord. Les gens ne peuvent se rendre sur le lit du canyon en raison de sa fragilité écologique. Je suis certain que la vue de là serait sensationnelle, mais il est difficile de battre celle que l'on a d'en haut.