À Hearst, comme chez elle!

Cynthia Gauthier n’arrête jamais. Entre deux compétitions, elle troque son Monster Truck pour une motoneige, un bateau ou un quad. En 2020, Hearst l’a accueillie…  en français!

Cynthia Gauthier n’a plus besoin de présentation. Elle voyage partout sur la planète pour participer aux compétitions de Monster Trucks. Elle anime depuis quelques années l’émission Zone VL et Zone Aventure. Elle fait des réparations et des sculptures dans son atelier de soudure, le Pin Metal Up de Pointe-Calumet.

Mais pendant la période folle de janvier à mai où elle enchaîne compétitions et tournages, elle a besoin d’une échappatoire. «Pendant mes jours de congé, pour relaxer, je brûle de l’essence dans le Nord de l’Ontario», dit la pilote. C’est devenu une tradition. Elle a pu le faire juste avant que la planète s’arrête, en 2020. Et ça tombe bien, tout semble redevenir normal, point de vue motoneige!

Une destination parfaite pour la motoneige

L’adepte de sensations fortes connaissait déjà le sud de l’Ontario. Enfant, son père l’amenait assister à des courses de motocross et elle campait à Wasaga Beach. Plus tard, elle a pris part à des compétitions provinciales et nationales de motocross dans les régions de Toronto et d’Ottawa. Maintenant, elle découvre le monde grâce au Monster Jam. Mais tout la ramène chez elle. «Quand j’ai quelques jours de vacances, j’adore découvrir le Canada. Notre pays est tellement diversifié. On a des montagnes, des plages... Je nous trouve chanceux.»

En 2018, elle a eu un coup de cœur pour le Nord ontarien. Partout, là, les sports motorisés font partie de la fibre locale. «On apprend à faire de la motoneige et à jouer au hockey avant d’apprendre à marcher», dit en riant la globe-trotter.

Les cousins francos de Hearst

Elle a visité Cochrane et le Témiscamingue avec Jessi Combs, adepte d’adrénaline décédée en août 2019 en battant un record de vitesse. Elle a aussi accompagné le chanteur country Larry Berrio en VTT-quad d’hiver à Elliot Lake. Au tout début mars 2020, Hearst l’attendait.

À chaque visite, des passionnés des sports motorisés l’ont accueillie chaleureusement. «Dans le Nord, les locaux te conseillent où aller, ils te suggèrent d’essayer telle ou telle piste. La communauté trippe vraiment sur le sport», a-t-elle constaté au fil de ses séjours.

À Hearst, en plus, la communauté francophone l’a fait sentir comme chez elle. Elle a aussi pu tisser des liens avec un groupe de femmes lors d’une randonnée de motoneige de nuit. Le fort lien culturel qui existe avec le Québec l’a étonnée. On surnomme Hearst le village gaulois! «Les gens adorent le Québec, l’accueil est incroyable. Je pouvais parler français, québécois. On parle des mêmes films, de la même musique. C’est la même culture! Ce sont vraiment nos cousins, nos cousines!»

L’attachement est réciproque : beaucoup de Québécois connaissent Hearst. À son retour dans le Grand Montréal, Cynthia Gauthier a pu en parler abondamment avec des adeptes de la motoneige, nombreux à bien connaître cette destination dont la réputation n’est plus à faire.

Des pistes d’une qualité exceptionnelle

La région du Nord-Est est reconnue comme une des meilleures destinations de motoneige au monde. Cynthia Gauthier l’a constaté sur les sentiers comme au club de motoneige local. «Le Club Voyageur, c’est un des meilleurs clubs de l’Ontario. Les bénévoles sont vraiment passionnés par la qualité de leurs pistes. J’ai fait un tour dans une surfaceuse, et au moindre défaut sur la piste, le conducteur reculait pour qu’elle soit parfaite.»

Elle apprécie l’expérience sur sentier «tout en douceur», des sentiers larges et féériques comme elle en témoigne dans Instagram. «On peut faire des kilomètres et des kilomètres sans se tanner ou avoir mal aux fesses», ajoute-t-elle en entrevue.

De la neige en masse!

Comme elle était accompagnée de guides locaux (comme les professionnels Dany Gratton ou Mylène Coulombe-Gratton), Cynthia Gauthier a aussi pu quitter les sentiers et se lancer sur des lacs gelés pour jouer dans la neige folle. «J’avais de la neige jusqu’à la moitié du corps», lance-t-elle, enthousiaste.

Elle s’est amusée ferme dans la poudreuse, au point où l’influenceuse a dû ranger son téléphone. Dans les Laurentides qu’elle venait de quitter, il n’y avait presque plus de neige, tandis que dans la région de Hearst, la saison de motoneige s’étire souvent jusqu’en avril. En plus, les possibilités y sont décuplées : les sentiers sont aménagés sur des terres publiques. «On peut sortir sans déranger personne.»

Après quelques heures, assouvie, elle a pu revenir à ses 114 000 abonnés sur Instagram.

«On appréciait vraiment le moment. J’aimerais vraiment y retourner!»

Des commodités prévues pour la motoneige

Au fil de ses passages dans le Nord ontarien, Cynthia Gauthier constate que toutes les installations sont conçues pour que les motoneigistes vivent la meilleure expérience possible. À Hearst, par exemple, les motels comme le Companion Hotel & Motel, le Villa Inn and Suites et le Queens Motel prévoient des espaces de stationnement pour les remorques. Il y a même un garage chauffé au Companion.

Puisqu’elle est souvent sur la route et que son métier est physiquement exigeant, l’influenceuse se méfie des excès auxquels mènent souvent les restaurants. Mais aucun souci à Hearst : si elle a vu de la poutine sur les menus, elle a aussi réussi à manger santé partout où elle est allée. Même, le restaurant Pizza Place Bar & Grill propose une navette entre sa salle à manger et les motels. Idéal pour ceux qui n’ont pas de véhicule ou qui veulent prendre un verre.

Cynthia Gauthier a vécu un séjour parfait. Parce que dès le séjour à Hearst terminé et les batteries rechargées dans toute cette neige, elle reprend la route des compétitions dans les stades où le sable domine. À bord de son Monster Truck chéri, on sait qu’elle va tripper et être accueillie en héroïne par 50 000 spectateurs.

On peut suivre Cynthia Gauthier sur Instagram, Twitter et Facebook : CynthiaGauthier 

Organisé par What a Ride/Destination Ontario

À propos de Andréanne Joly

Andréanne Joly aime explorer, fouiller et faire découvrir la francophonie de l'Ontario et ses espaces touristiques. Elle le fait depuis près de 25 ans et le ferait encore 100 ans! Par leur richesse, leur beauté et leur diversité, les destinations ontariennes ne cessent de l'épater.

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