Lindsay De Larochellière fascinés par l'Ontario

Au printemps 2014, Luc De La Rochellière et Andrea Lindsay ont redécouvert l’étoffe dont est fait le Nord.

En tournée, on a souvent très peu de temps pour découvrir les villes que l’on visite. Au printemps 2014, Luc De La Rochellière et Andrea Lindsay parcouraient l’Ontario pour jouer les pièces de leur album C’est d’l'amour ou c’est comme. Même s’ils n’ont pas pu voir les attractions des lieux où ils ont présenté leur spectacle, ils ont pu avoir un bon aperçu de l’étoffe dont est fait le Nord.

L’Ontario français

L’auteur-compositeur-interprète Luc De La Rochellière roule sa bosse dans l’industrie musicale depuis près de 30 ans. Dans les festivals et les ateliers de formation, il avait déjà côtoyé des francophones venant de l’Ouest canadien et de l’Ontario. Ce n’était donc pas une surprise de savoir que la francophonie ontarienne rassemble un demi-million de personnes.

Par contre, l’image anglophone de collectivités pourtant fortement francophones l’a étonné, notamment celle de Hearst, à 95 % francophone. « L’affichage était presque exclusivement en anglais. On peut passer à travers la ville sans se rendre compte qu’elle est francophone. Il faut rencontrer les gens parce que ça ne saute pas toujours aux yeux. »

Andrea Lindsay, une francophile originaire de Guelph, près de Toronto, avait déjà fait une tournée solo, il y a quelques années, et avait alors rencontré la francophonie de sa province natale. « Je viens de l’Ontario, je suis anglophone, mais ça me fait plaisir de découvrir l’Ontario francophone et de pouvoir communiquer dans la langue. C’est génial de découvrir qu’il y a des communautés francophones qui existent. C’est toute une clé de pouvoir m’exprimer et de pouvoir faire partie de ce monde franco-ontarien. Quelque part, je suis touriste chez moi », croit-elle.

Cobalt, ça pique la curiosité!

Au cours de leur tournée, Luc De Larochellière et Andrea Lindsay ont vu nombre de villes industrielles. Ils y ont reconnu l’Abitibi et le Témiscamingue, régions qui se prolongent au-delà des frontières, et leurs beautés aussi.

D’ailleurs, le tour du lac Témiscamingue figure à la liste des circuits de motocyclette les plus prisés de l’Ontario. Un peu en marge du circuit, on peut visiter Cobalt, qui compte à peine plus de 1000 résidants, et qui est située au sud de Temiskaming Shore et à l’ouest du lac Témiscamingue. Le moins qu’on puisse dire, c’est que Cobalt a frappé l’imaginaire des deux artistes.

«On a eu la chance d’être logés dans une ancienne maison de boss de mines [les Suites des présidents], on a été super bien reçus», a notamment retenu Luc De Larochellière de son passage dans la ville où les anciens puits de mine se dressent encore nombreux. «Tout ce monde des mines, de la ruée vers l’argent... Un jour, j’aimerais visiter une mine, voir ce que c’est la vie des gens de tous les jours, qui ont développé ces coins-ci.»

Pour Andrea Lindsay, le Grand Feu de 1922 qui a rasé la ville a fait forte impression. « C’est extraordinaire. On disait que c’était aussi gros que Toronto – Cash City, oui – à l’époque. C’est fou tout ce qui est arrivé dans cette ville. »

Le nombre de musées d’histoire locale, dans la région, en fait foi.

Partout, une fierté bien ancrée

Chose certaine, c’est que Luc De Larochellière et Andrea Lindsay ont bien senti la fierté que les résidants éprouvent pour leur région. « Je ne sais pas si c’est d’avoir survécu à ces territoires plus arides », se questionne l’auteur-compositeur. « L’hiver qui dure plus longtemps, le travail dans les mines, dans les bois, les jobs plus difficiles physiquement… On dirait que ça crée un enracinement profond », croit-il. Assez profond, en tout cas, pour faire forte impression.

À propos de Andréanne Joly

Andréanne Joly aime explorer, fouiller et faire découvrir la francophonie de l'Ontario et ses espaces touristiques. Par leur richesse, leur beauté, leur diversité et leur accessibilité, les destinations ontariennes ne cessent de l'épater. Passionnée par l'histoire, elle prépare des reportages et des dossiers pour ICI Radio-Canada, Francopresse.ca, TFO, L'Express de Toronto, Le Voyageur de Sudbury, Northern Soul, Affaires universitaires... Ses reportages lui ont valu des prix d'excellence nationaux. 

Tous les articles

Festivals francos en Ontario : un calendrier

La saison des festivals ne se termine jamais!

Les secrets de la tartelette au beurre

Oui : son ancêtre serait la tarte au sucre

10 choses formidables à voir et à faire à Sudbury

Born to Hunt :

quand les Franco-Ontariens de l'Est rencontrent ceux du Nord

Au plus près des ours polaires

Visite du Cochrane Polar Bear Habitat

Voyageur Wilderness

La nature bienveillante de la famille Savoie

L'érablière Ferme côte d'érables

Rendez-vous des sucres à Hanmer!

Pourvoirie Saenchiur Flechey

pour l'accueil et la pêche

L’histoire cachée de Thomas Edison au Canada

SAVIEZ-VOUS QUE LE PLUS CÉLÈBRE DES INVENTEURS EST PASSÉ ICI À LA RECHERCHE DE NICKEL?

Kayak dans la réserve de la biosphère de la baie Georgienne

L’île Franklin offre de nombreuses options accessibles pour passer deux jours à pagayer.

La maison des quintuplées Dionne

Symbole d’une enfance hors norme

S. Firmin Monestime, premier maire noir élu au Canada, à Mattawa

Il était chic et bon vivant; Noir et francophone.

Vantons nos plages Pavillon Bleu

Le beau grand concours de rédaction

du beau grand Nord de l'Ontario

Les meilleurs desserts du Canada français

Ally nourrit sa passion, cédez à la tentation!

Ontario français : la confusion linguistique

Se démêler dans le français nord-ontarien

Les jumelles Dionne, les Franco-Ontariennes les plus connues?

Les quintuplées sont nées à Corbeil

Des circuits de moto... en français, svp!

Sudbury Cycliste

Explorez les meilleures randonnées de vélo de la ville de Sudbury

Appréciez le camping « à la dure »

Les trois meilleurs terrains de camping accessibles d’Explorer’s Edge