
Sleeping Giant à skis

Jadis, le ski nordique s'inscrivait dans une quête de nature sauvage. Les épinettes croulant sousla neige formaient un tunnel au-dessus des pistes; il était juste aussi probable de rencontrer unorignal qu'un autre être humain; et pas de Spandex ni de fibre de carbone en vue, on ne connaissait que les pulls en laine et les jolis skis en bois. Pour découvrir cet héritage nordique, je me suis rendu à Thunder Bay et j'ai visité le parc provincial Sleeping Giant. J'ai néan moins décidé d'amener mes skis de patin modernes et de laisser ma tenue rétro à la maison.
Selon moi, une bonne journée de ski commence par un bon petit-déjeuner. À Thunder Bay, celase traduit par un festin de crêpes finnoises au Hoito Restaurant, dans le centre-ville. On raconteque le nord-ouest de l'Ontario abrite la population finnoise la plus importante du monde àl'extérieur de la Finlande — élément clé du patrimoine culturel de Thunder Bay qui a fait de larégion un foyer nordique. Les gens de la ville en manque de ski vont à Kamview ou à Lappe,deux réseaux de pistes exceptionnels à 15 minutes du centre-ville. Les chutes Kakabeka, à 25 minutes de la ville, est une troisième option pour skier avec, en prime, des cascades spectaculaires prises dans la glace. Sleeping Giant n'a pas son pareil, avec 50 km (un peu plus de30 milles) de pistes sillonnant les collines accidentées de la péninsule Sibley, à une heure devoiture à l'est de la ville.

Le lac Marie Louise, site d'un terrain de camping de parc provincial durant les mois d'été, est lepoint d'accès à Sleeping Giant en hiver. Par une belle matinée ensoleillée de mars — lesconditions étant idéales — je décide de m'attaquer à la difficile boucle Pickerel et Burma. Uncoup d'œil à la carte révèle l'étendue du parc : les pistes de Sleeping Giant forment un « huit »massif à travers une bande de forêt boréale. On recommande aux débutants de s'en tenir à laboucle facile de 2 km (1,2 mille) près du centre d'accueil ou de planifier des aller-retour àproximité du point d'accès principal. Pour vivre une expérience allant d'agréable à compétitive, inscrivez-vous au Sleeping Giant Loppet, épreuve de ski récréative qui fête son 40e anniversaire en mars 2017 et comprend des randonnées à ski de 8, 20, 35 et 50 km (environ 5, 12, 22 et 31 milles).

Bientôt, j'atteins le rythme grisant du pas de patin associé à une combinaison de conditions deneige printanière idéales et de températures douces. La piste suit un corridor boisé, laissant parfois entrevoir des vues majestueuses du Sleeping Giant. C'est à un de ces belvédères que jerencontre un autre skieur, la seule « âme qui vive » rencontrée sur la piste. Le paysagespectaculaire nous laisse bouche bée. Nous nous saluons d'un hochement de la tête et contemplons le profil au sommet plat du relief emblématique de Thunder Bay.
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