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Le plaisir de la chasse à l’arc

Je suis allé à la chasse en soirée dans un endroit que je savais exceptionnel, mais je n’ai pas eu la chance de chasser en raison de la longue marche pour m’y rendre. Je me suis installé au sol à côté d’un gros érable perché sur le haut d’une colline surpomblée de chaque côté par deux lits de ruisseau. Il y avait un marécage derrière la colline, entouré d’une épaisse clôture de vignes et d’aubépines.
J’étais là, assis, depuis quelques heures, et je commençais à m’endormir. J’ai doucement regardé mon appareil GPS; la fonction « chasse » mentionnait que ce jour-là serait une journée moyenne et que la meilleure heure pour la chasse serait aux environs de 19 h. Il était 18 h et quelques minutes.
Soudainement, j’ai entendu du mouvement derrière moi. Lentement et doucement, je me suis retourné. Il y avait là deux biches! J’ai doucement déposé mon GPS et je me suis préparé à tendre mon arc. La première biche s’est éloignée dans les feuillus. La deuxième continuait à avancer vers le lit du ruisseau, à ma gauche. Quand elle s’est arrêtée pour brouter elle était juste hors de mon champ de visée.
Pendant que j’attendais qu’elle se déplace j’ai entendu quelque chose qui sortait des broussailles derrière moi. Ça me semblait près. En tournant la tête, j’ai vu un jeune daim; quatre pointes et un corps tout rond. Le cœur me débattait; je respirais à peine, de peur de l’effrayer. Je me suis tourné lentement, j’ai levé mon arc et je l’ai tendu. Il continuait à brouter, ne s’arrêtant que pour regarder un moment de mon côté pour vérifier s’il y avait danger. J’ai attendu qu’il se déplace au-delà de la ligne des arbres. Finalement il est sorti, s’est arrêté latéralement et m’a regardé droit dans les yeux. J’ai déclenché la flèche en me disant que c’était un tir d’environ vingt-cinq verges. Le daim a hésité, a plié les pattes d’en avant et a décampé. J’ai cru avoir atteint un daim avec une flèche pour la première fois de ma vie; j’ai toutefois rapidement constaté que je l’avais manqué. J’ai repris ma flèche, et je suis retourné à la maison.
Qu’est-ce que je peux dire? J’ai beaucoup à apprendre, mais ça a été une belle expérience. J’aime aller dans le Nord de l’Ontario pour chasser le cerf de Virginie à l’arc!
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