Saenchiur Flechey : pour l'accueil et la pêche
«On aime notre place; c’est un endroit incroyable, témoigne Danielle Lemieux. On est situé sur une pointe. Les visiteurs voient le lever et le coucher du soleil. Puis on est protégé avec l’île en face, c’est idéal.»
Danielle et Richard Lemieux sont les propriétaires de la pourvoirie Saenchiur Flechey : elle Algonquine, lui Métis, les deux francophones. Leur accueil est légendaire. «On est petits. Ce sont les mêmes visiteurs qui reviennent. On connaît le nom des enfants et un peu de leur histoire. Il y a un esprit de famille et quand il y a des nouveaux, on les incorpore dans la famille», dit Danielle.
«Quand je reçois un courriel pour une réservation, je leur téléphone. Je m’intéresse à eux. À l’arrivée, on est content de les voir. Ça, c’est dans notre nature, on vient tous les deux de grandes familles», confie Danielle.
L’évasion à DISTANCE DE ROUTE
C’est en 2000 que le couple est tombé sous le charme de la nature du bras ouest du lac Nipissing. En 2001, ils achètent une petite pourvoirie où tout est à refaire. Aujourd’hui, la pourvoirie ouverte de mai à octobre offre six chalets bien équipés, notamment d’internet sans fil. Les visiteurs ont accès à un bain tourbillon et peuvent louer un bateau ou le ponton de 30 pieds avec canapé et toilette. Saenchiur Flechey propose à sa clientèle de la pêche, du canotage, de la marche en forêt, une plage sablonneuse privée, et la garantie d’une évasion loin du brouhaha quotidien.
Et l’hiver venu, on installe les cabanes de pêche sur la glace.
Magnifique rivière des Français
Située entre deux séries de rapides sur le bras ouest du lac Nipissing, la pourvoirie Saenchiur Flechey offre un séjour de rêve pour quiconque cherche un refuge paisible dans un lieu enchanteur du Nord de l’Ontario.
Pour les mordus de la pêche, le bras ouest du lac Nipissing est excellent pour le maskinongé, le brochet ou le doré. Pour les excursions en bateau, c’est 400 km de côte! Pour les randonnées à pied dans le terrain de 130 acres avec des sentiers et une ferme de chevaux et de wapitis, mieux vaut ne pas oublier caméra et jumelles.
Des visiteurs aux petits soins
Au-delà du site et des chalets, ce que les visiteurs préfèrent, ce sont tous les petits soins qu’ils reçoivent. S’il y a des enfants, Richard sera heureux d’enseigner comment aller en canot et de suggérer un parcours.
Les enfants feront l’expérience d’empâter un hameçon, tenir la canne à pêche, utiliser la puise, fileter le poisson. Danielle partagera sa recette de panure avec les parents et expliquera la façon de faire cuire le poisson. «Ils disent que c’est le meilleur poisson qu’ils n’ont jamais mangé. Pas surprenant, ils viennent de le sortir de l’eau», ajoute Danielle.
Des feux de camp animés
L’enchantement vient aussi de feux de camp mémorables. Entre les millions d’étoiles et l’ioulement des huards dans la nuit, il y a une magie qui s’opère. Selon l’intérêt des visiteurs, Richard pourra raconter que c’est devant eux que Champlain est passé avec son expédition ou que les colons français ont pu survivre les premiers hivers grâce aux épouses autochtones.
Richard peut également jouer de la musique et faire chanter. «Les Métis sont forts en musique; ça fait partie de leur culture», dit Danielle.
Les feux de camp sont aussi l’occasion de jaser de l’origine du nom de la pourvoirie : Saenchiur Flechey. C’est la façon michif, un mélange de cri et de français, de dire «ceinture fléchée». Danielle explique que la ceinture fléchée était, dans le temps, plus épaisse que celle d’aujourd’hui et qu’elle était faite à la main. Elle servait à éviter des hernies aux voyageurs qui devaient transporter les ballots de fourrures durant les portages. «Elle servait aussi de tourniquets, d’écharpes… Même à tirer un fil pour raccommoder», ajoute Danielle.
Autour de Saenchiur Flechey...
L’engagement du couple Lemieux envers leurs visiteurs est exceptionnel. Et Danielle l’exprime bien : «On va s’assurer qu’ils ont une bonne expérience, et le goût de revenir»!
Danielle et Richard Lemieux recommandent à leurs visiteurs de profiter de leur séjour pour visiter la zone du parc provincial Mashkinonje. «C’est unique», affirment-ils.
Il y a aussi la Première Nation Dokis pour une excursion guidée sur les plantes médicinales ou le pow-wow à la fin de juin. «Il y a un bon leadership dans cette nation et les gens ne sont jamais déçus», dit Danielle.
Ils recommandent aussi la Galerie de la ruelle de Noëlville et le terrain de golf tout près.
Saenchiur Flechey
513 ch. Lemieux Rd
Monetville (Ontario) P0M 2K0
705-898-2660 ou 1-866-855-5137
sf-nipissing@xplornet.ca